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Comment j’ai trouvé mes premiers clients en freelance ?

Lors d’un lancement, une question reste continuellement dans la tête : comment vais-je trouver mes premiers clients en freelance ? L’incertitude est là, tout comme le doute, pourtant si vous êtes passionnés, l’excitation est souvent susceptible de prendre le dessus pour vous montrer toutes les choses positives de cette aventure. Aujourd’hui, cela fait bientôt 1 an que je suis freelance à 100%.

Et après de nombreuses questions sur le sujet, je reviens à travers cet article sur comment j’ai trouvé mes premiers clients lors de mes débuts. Pour commencer, il faut en priorité connaître ce que vous cherchez. Cela paraît logique et pourtant, ce n’est pas toujours un réflexe. Ainsi, il faut commencer par connaître parfaitement votre cible avant de vous lancer dans vos recherches. La suite logique est la fixation des tarifs. Effectivement, les clients intéressés sont susceptibles de vous demander des devis, alors il faut pouvoir y répondre clairement sans frustration. Puis, il faut se lancer dans la grande aventure de la prospection !

Cette méthode n’est pas forcément celle à suivre à tout prix, néanmoins, s’en est une qui fonctionne. Elle peut donc vous inspirer pour vos débuts.

FÉVRIER 2018 : LE MOIS DU LANCEMENT

La première année mérite toujours un bilan. Celui-ci arrivera courant mars pour faire le point sur cette première année en freelance. Lors d’un lancement, il est préférable de se fixer des objectifs (réalisables) pour savoir où vous allez. Visualisez dans quelle situation vous souhaitez être à 3 mois, puis à 6 mois et enfin à 1 an.

Pour ma part, j’ai commencé en me disant que les trois premiers mois servent à la recherche de clients. Ce délai est large pour ne pas commencer avec une pression trop importante et pouvoir prendre le temps de faire les choses dans l’ordre. Ainsi, la prospection rythme, dans ces premiers mois, mon quotidien.

CONNAÎTRE SA CIBLE : LA PREMIÈRE ÉTAPE

Avant de se lancer à corps perdu dans la recherche de clients, il faut commencer par préciser le profil type à toucher. Cette étape est importante et elle évolue petit à petit la première année. Juriste de formation, je pars de cet élément pour profiler ma première cible : les profils juridiques (cabinets d’avocats, sites de conseil juridique, comptables). Les missions sont techniques, dans mon domaine et intéressantes. Cependant, il faut avouer que les moyens alloués à la communication sont considérablement faibles dans cette branche.

Un seul profil ne suffit pas pour vivre de ce métier, alors il faut établir une autre cible : les agences web. Très nombreuses, ces dernières externalisent régulièrement les besoins en matière de rédaction web. Une bonne option pour commencer dans le métier !

Attention : les tarifs peuvent être très bas. Il faut savoir refuser lorsque ceux-ci ne vous permettent pas de vivre convenablement.

Il est difficile de dire non à une mission dans les premiers mois de lancement. Cependant, il faut persévérer si vous ne souhaitez pas passer 15 heures / jour devant votre écran à écrire des textes dénués de tout intérêt.

Enfin, après un rapide sondage, la rédaction de contenu peut aussi intéresser les TPE/PME qui ont prévu un budget particulier en matière de communication. Dans ces cas, ces derniers possèdent un site web et généralement un blog qu’il souhaite mettre en avant. Ils sont aussi susceptibles de vouloir optimiser les contenus existants de leurs pages. Le conseil est le bienvenu !

ÉTABLIR SES TARIFS : SECONDE ÉTAPE

Avant de partir en prospection, il est important de fixer ses tarifs. Cette étape est loin d’être la plus simple. Pour commencer, il faut établir une grille tarifaire de base qui vous sert de repère lors de l’établissement de vos premiers devis. Effectivement, il est courant d’ajuster ensuite ces tarifs avec l’expérience, mais c’est ce qui fait la magie du freelance !

Dans le domaine de la rédaction de contenu, fixer ses tarifs dépend de la destination de l’article (blog, page d’accueil, netlinking), de la taille de l’article et de son sujet. D’autres conditions peuvent aussi être apportées : recherche d’une image, SEO, remplissage des balises. Sur internet, la question des tarifs fait grand bruit.

Elle oppose ceux qui revendiquent des tarifs hauts basé, notamment sur les prix du journalisme. Et ceux qui pratiquent des tarifs très bas, notamment via les plateformes de rédaction. Il faut alors trouver un juste milieu pour réussir à vivre dignement de votre métier. Pour commencer, calculez vos charges (cotisations URSSAF, CFE). Le but est donc de fixer des tarifs qui permettent de couvrir vos  charges et de vivre de votre métier. Il est aussi utile, au départ, de se fixer un taux horaire. Plus vous allez pratiquer et plus vous allez être capable de connaître votre productivité. Ces détails s’affinent au fur et à mesure.

Dans la rédaction de contenu, il y a deux façons de faire. Calculer son tarif :

  • au temps passé pour la rédaction
  • en fonction du nombre de mots.

Le nombre de mots n’est pas toujours rentable, surtout lorsque les textes demandés sont techniques et nécessitent de la recherche. Aujourd’hui, je privilégie un taux horaire pour établir mes tarifs. Pour de la rédaction, il faut prendre en compte le temps de recherche, l’écriture de l’article et la correction. Parfois, ces éléments sont plus nombreux. Il faut ajouter l’élaboration du sujet de l’article, l’ajout d’images, le SEO ou encore l’intégration sur le site du client. Ces actions supplémentaires rallongent le temps passé sur l’article en question. Il est donc logique de moduler le prix en fonction de ces détails. Si vous devez vous déplacer chez le client, il faut aussi compter le temps de déplacement.

Attention : même si vous avez peu d’expérience en tant que freelance, vous possédez un savoir-faire et une expérience professionnelle. Il est donc important de ne pas se brader et de proposer des prix viables !

De toute façon proposer des prix trop bas n’est jamais la bonne solution. En effet, ils finiront par vous décourager et votre entreprise ne sera pas viable à long terme !

LA PROSPECTION : DERNIÈRE ÉTAPE

Une fois la cible déterminée et les tarifs fixés, la prospection peut commencer. Cette étape n’est pas la plus drôle dans la vie de freelance. Répétitive, longue et parfois décourageante, cette partie est aussi essentielle pour trouver ses premiers clients. De mon côté, je suis passée uniquement par un démarchage par e-mail. Personnellement, je ne suis pas fan du tout du démarchage par téléphone. Déjà, je ne suis pas à l’aise avec cette pratique et en plus, je n’aime pas en recevoir. Du coup, le mail est plus approprié pour moi.

Cette pratique est moins intrusive et le destinataire peut le consulter lorsqu’il est disponible ; même s’il peut aussi glisser votre e-mail directement dans la corbeille !

Conseil : préparez soigneusement votre mail de prospection. Ni trop long, ni trop court, il doit être clair et permettre à vos prospects de vous joindre facilement (e-mail, site web, téléphone, réseaux sociaux).

Après avoir rédigé votre message type, il ne vous reste plus qu’à sélectionner vos prospects en suivant vos profils. Un long travail de récupération d’e-mails se met alors en place. Un seul mot d’ordre, ne pas se décourager !

MARS 2018 : PREMIERS CLIENTS & PREMIÈRES MISSIONS

Après deux semaines de démarchage intensif, les premières réponses sont arrivées. Les prospects font globalement l’effort de répondre, même négativement. Certaines précisent qu’elles conservent nos coordonnées pour un éventuel besoin futur.

Conseil : n’hésitez pas à noter les entreprises qui n’ont pas de besoin immédiat, mais qui conservent vos coordonnées. Vous pouvez alors les relancer quelques mois plus tard, si besoin de votre côté.

PREMIER CLIENT : LA SATISFACTION

Le premier client en freelance est un peu le Graal ou l’impression d’avoir atteint les sommets, surtout après plusieurs semaines de prospection. Les missions commencent avec une agence web, pour laquelle je travaille toujours régulièrement aujourd’hui. Les missions sont quotidiennes pour ne pas rester inactive, même lors des périodes creuses. À force de prospection, les missions tombent parfois plusieurs semaines après avoir envoyé le premier mail. Petit à petit, un rythme de travail s’installe pour évaluer jusqu’à combien de clients, je peux gérer en même temps.

C’est encore un autre aspect à prendre en compte : la qualité plutôt que la quantité. Je favorise un travail de qualité plutôt que 12 clients à la fois pour des missions inintéressantes. Il m’est aussi arrivée de refuser des missions parce que je n’avais pas le temps disponible pour les réaliser correctement. Effectivement, engagez-vous uniquement lorsque avez le temps nécessaire pour mener la mission à terme de manière optimale.

Conseil : privilégiez la qualité à la quantité !

N’oubliez pas qu’un client vient vers vous avant tout pour VOUS ; pour vos qualités et votre façon de travailler. Restez donc vous-même pour conserver vos collaborations sur la durée.

ET DEPUIS ?

Aujourd’hui, j’ai trouvé une certaine stabilité financière, mais aussi dans la réalisation de mes missions quotidiennes. Mon statut me permet de vivre convenablement avec une grande liberté d’action ! Je dirai que cette stabilité est arrivée 7 mois après mon lancement, à la fin de l’été.

Conseil : diversifier vos sources de revenus et ne misez pas toutes vos rentrées d’argent sur un ou deux clients !

En effet, il est préférable en freelance de se diversifier.

Cela vous permet d’éviter de vous retrouver avec des mois complètement vides si votre client change d’avis. En effet,    en freelance, votre client n’est pas engagé à vous faire travailler sur une durée particulière. Il est seulement dans l’obligation de payer le travail réalisé pour lui.

Après cette première année, j’affine les profils avec lesquels je veux continuer de travailler et ceux que je souhaite plutôt éviter. J’arrive aussi à saisir les missions qui me font plaisir et celles qui sont moins agréables. De nouveaux objectifs se définissent pour attaquer cette année 2019 !


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